Communiqué conjoint du RC Lens et du LOSC Lille Métropole :
Depuis maintenant trois semaines et la fin du championnat de Ligue 1, le LOSC est fier d'avoir conquis de haute lutte sur le terrain, le titre de vice champion de France, qui a pour conséquence de ramener à nouveau la Champions League dans le Nord – Pas de Calais (soit la 4è fois en 8 ans pour la région ; Lens en 1998-1999 ; Lille en 2001-2002 ; Lens en 2002-2003).
Au cours de ces vingt-trois jours, nous avons tenté avec toutes les bonnes volontés qui se sont manifestées (Lille Métropole Communauté Urbaine pour l'hypothèse Stadium Lille Métropole ; le Consortium Stade de France – Paris 2012 ; Gervais Martel et son Staff du RC Lens) de trouver une solution qui permette à la fois à toute une région de revivre la formidable aventure "Champions League" au plus proche de leur équipe, mais aussi de garantir à nos voisins lensois, qui ont toujours manifesté une solidarité régionale sans faille, la meilleure jouissance de leur Stade Bollaert.
Après avoir pris le temps de la réflexion, le LOSC a choisi de disputer ces rencontres de prestige dans le Stade le plus majestueux de France : le Stade de France – Paris 2012.
Cela constituera une grande première pour un Club français, "résident temporaire" de cette magnifique enceinte chargée de souvenirs et de symboles de la force du football français.
Néanmoins, étant donné que :
- une des dates prévues pour les matches de cette compétition n'est, malgré l'évidente volonté affichée par le Consortium Stade de France – Paris 2012, définitivement pas disponible ("match 6" des 6 ou 7 décembre 2005) ;
- le règlement U.E.F.A. impose que toutes les rencontres à domicile d'une même équipe soient disputées dans un seul et même Stade pour des raisons d'équité sportive.
Dans le cas où le tirage au sort du 25 août 2005 à Monaco désignerait une rencontre à domicile pour le LOSC les 6 ou 7 décembre 2005, alors le RC Lens ferait une nouvelle fois preuve de son sens de l'hospitalité et de la solidarité régionale en accueillant l'ensemble des rencontres du LOSC en Champions League.
Nos deux Clubs joignent donc leurs forces pour que le Nord de la France soit en fête au Stade de France – Paris 2012, et assurent solidairement, dans tous les cas de figure, que le football nordiste restera dans le Nord, accessible aux amateurs de football de notre région.
Gervais MARTEL, Président du RC Lens – Michel SEYDOUX, Président du LOSC Lille Métropole
Ce dimanche à Bollaert, lors de la rencontre de Coupe Intertoto opposant Lens à Poznan, les Red Tigers ont exprimé leur refus de voir jouer le LOSC à Bollaert la saison prochaine en Ligue des Champions. Deux d'entre eux ont pénétré sur le bord de la pelouse lorsque les stadiers ont retiré la banderolle. L'UEFA impose aujourd'hui au RC Lens de payer une amende suite à cet envahissement de terrain. Cette amende a pour but d' attirer l’attention du club pour que ces faits ne se reproduisent plus. Les Tigers quant à eux réagissent sur leur site web en donnant leur position par rapport à cet événement. Voici leur communiqué :
"« Incidents LENS-POZNAN: la liberté d'expression bafouée »
Nous tenons à revenir sur les incidents qui ont émaillé la rencontre LENS-POZNAN en tribune MAREK. Ceux-ci sont survenus au moment où une banderolle sur laquelle était inscrite la mention "NON AU LOSC A BOLLAERT" était déployée. Cette banderolle a été saluée et applaudie par les différentes tribunes de BOLLAERT et par les supporters lensois qui rejètent l’idée de voir nos voisins fouler notre pelouse l’année où nous fêtons notre centenaire. Le message exprime la position de la très grande majorité des supporters lensois : un récent sondage mené par un site internet lensois sur plus de 2500 votants a montré que 82% des passionnés lensois étaient contre l’accueil des lillois dans notre fief.
Le message affiché ne contenait aucun caractère politique, raciste ou xénophobe et encore moins d’appel à la violence.
On peut alors regretter l’intervention démesurée et musclée de stadiers bien peu inspirés. Leur attitude agressive et pathétique a débouché sur des échauffourées que nous regrettons tous. Notre volonté était de donner pacifiquement notre opinion, Point!
Apparemment le message dérangeait et le service d’ordre et nos dirigeants ont préféré bafouer la liberté d’expression. A notre grand regret.
Le Bureau TIGERS"